Zoom sur le chantier de dépollution de l'aven de Pouzilhac
La protection de l’environnement est l’affaire de tous, municipalités comme citoyens. Si la dépollution de l'aven de Pouzilhac fait partie de ses actions communes, elle fut entreprise à l’initiative de la commune, avec le soutien du Syndicat Mixte des Gorges du Gardon, contacté il y a 4 ans.
Le comblement de la faille, un temps envisagé, fut évité grâce à « l’appui technique du Syndicat Mixte des Gorges du Gardon »… et « des spéléologues nîmois, qui ont permis d’envisager une autre solution : la dépollution du site et sa fermeture pour éviter toute nouvelle pollution, tout en permettant de conserver son accès à la faune sauvage ».
L’aven de Pouzilhac, présentation
« Large faille d'une vingtaine de mètres de profondeur anciennement exploitée pour l’extraction de phosphate, prolongée d’un puits naturel creusé dans le calcaire urgonien et constitué de deux galeries », l’aven de Pouzilhac servait depuis de nombreuses années de décharge sauvage. Sa dépollution, qui demanda l'intervention de plusieurs corps de métiers, se révéla un véritable travail d'équipe.
Un travail d'équipe
Pour ce chantier hors normes, 3 entreprises régionales ont collaboré avec les spéléologues de Nîmes et le Syndicat Mixte des Gorges du Gardon.
Commencé cet automne, le travail de dépollution a ainsi nécessité l'intervention de la société Alpibat services de Remoulins pour l’extraction des déchets, de Sud Maintenance Valorisation de Vers-Pont -du-Gard, pour le recyclage et le traitement des déchets, et de Redécouvertes de Mas-Saint-Chély, en Lozère, pour la pose de la clôture.
A ce jour, 100 m3 de déchets ont déjà pu être extraits, soit plus que le volume estimé.
Il reste entre 40 et 70 m3 environ (emballages alimentaires,vieux mobiliers,
vieux jouets, boîtes de cassettes vidéo, carcasses de voiture, batteries automobiles, pneus...)
De plus, les explorations préliminaires des spéléologues ont permis de constater la richesse faunistique du site.
S'y rencontrent des chauves-souris (grands et petits rhinolophes), des salamandres tachetées, des tritons palmés et des grenouilles vertes, parmi d'autres espèces.
Le saviez-vous ?
Parmi les nombreux organismes de protection de l’environnement dans le Gard, nous retrouvons la Fédération du Gard pour la pêche et la protection du milieu aquatique et la Société de protection de la nature du Museum d’histoire naturelle à Nîmes, l’Association pour la protection du cadre de vie de Lédenon, à Lédenon, la SOREVE, la Fédération des associations cévenoles pour l’environnement et la nature à Alès, l’Association de préservation et de défense de la vallée de l’Amous, de Saint Sébastien d’Aigrefeuille, l’Association Uzège pont du Gard durable et l’Association « Des amis du parc naturel régional des garrigues », à Saint Quentin la Poterie.
Remerciements au Syndicat Mixte des gorges du Gardon pour la documentation transmise.