Zoom sur le pourpier
Le pourpier serpente de-ci de-là dans nos jardins tout au long de l’année.
Il y a le pourpier à grandes fleurs (portulaca grandiflora, ou « chevalier d’onze heures »), qui apprécie les expositions plein soleil. Très décoratif, aux fleurs de couleurs variées, le pourpier, originaire d’Amérique du Sud, arrive en Europe au début du 19e s.
« Le pourpier, à tiges et à feuilles charnues succulentes, n’a pas toujours eu des fleurs doubles… C’est en 1852… que la duplicature a fait sa première apparition »*
Il y a aussi le pourpier comestible, qui aime tout autant le soleil: le portulaca oleracea ou le claytonia perfoliata, ce pourpier d'hiver appelé aussi Claytone de Cuba, aux feuilles charnues. On cuisine ses jeunes pousses, et ses feuilles au goût acidulé.
Bon à savoir : le pourpier oleracea se congèle très bien.
« Riche en oméga et vitamines, il est intéressant à cuisiner car c’est un mucilagineux. Il sert ainsi de liant avec la farine, ce qui permet de faire des quenelles ou des gnocchis d’un beau vert, délicieux, à servir avec une sauce rouge, comme la sauce piquante aux cynorrhodons par exemple.
Le saviez-vous ? Le pourpier d'hiver fut « jadis croquée par les chercheurs d'or lors de la ruée de 1849 »**
Apprécié en salade, le pourpier oleracea s’accommode de la compagnie de tomates, cornichons ou fromage blanc.
A savoir : « Pour l’utiliser, il faut le cueillir avant qu’il ne graine ».
Ses qualités ? Le pourpier oleracea, plein d’antioxydants, riche en vitamine E, a une action dépurative, digestive et diurétique. Et ce ne sont que quelques-uns de ses qualités.
Remerciements à Valérie, du Domaine La belle vie. Lire notre article consacré à Valérie : Profession, cueilleuse, semeuse.
Source : *Atlas de poche des Fleurs de jardins les plus faciles à cultiver, Paul Hariot, **Des légumes toute l'année (Rustica éditions)