Mireille Pluchard, les Cévennes comme décor de roman

UK - Romancière cévenole passionnée d’histoire, Mireille Pluchard a su au fil de plus de 20 romans conquérir un lectorat fidèle.

Tous ces livres, comme Le Mas de la Sarrasine (2012), Les Couleurs du destin (2021) ou encore A l’ombre de la capitelle (2024), paru dans la collection Terres de France des Presses de la cité, se ponctuent de notes historiques et surtout cévenoles.

Et depuis son bureau d’écrivain à Alès, sa ville natale, Mireille Pluchard continue de nous faire voyager dans le temps et les événements.

 

 

Au cœur des mutations du 20e siècle, le superbe portrait d'une femme en pleine éclosion...

« Orpheline à l'âge de deux ans, Claire a été choyée par ses grands-parents maternels et paternels.

Ces derniers voient en elle l'héritière de leur moulin à huile des bords de la Vère, au cœur des Cévennes.

Ils orientent son instruction dans ce sens, sans se soucier de ses aspirations.

De même, ils organisent son union avec l'héritier du moulin de l'Orviel »... (A l’ombre de la capitelle)

 

 

Mireille pluchard 1Rencontre littéraire

 

Votre aventure littéraire a commencé en 2002 avec votre tout premier roman. Quel a été le déclic pour vous lancer dans l’écriture ?

Ce sont les recherches généalogiques que j'ai effectuées durant de nombreuses années qui ont donné matière à mes 3 premiers romans. Ainsi sont nés La Tresse d'Or, Les Diamants et Un parfum d'amour éternel.

Comment avez-vous travaillé alors à la trame et choisi l’histoire de votre premier opus ?

Les trames historiques ont complété le canevas des lieux, qui était ainsi tracé. Il ne manquait plus qu'à dessiner, petit à petit, les personnages, leur donner ou leur redonner vie... en quelque sorte en respectant ce que je connaissais d'eux par les archives consultées et les minutes notariales.

Vous vous inspirez des Cévennes, de son patrimoine architectural, historique et économique mais aussi du tissu social. Quel est votre mode de travail entre recherche, écriture et finition ?

Les recherches viennent toujours en priorité, avec en parallèle la visite, quand c'est possible, des lieux qui vous parlent, à vous et aux personnages des romans. L'écriture vient ensuite, s'inscrivant dans le contexte historique de la période choisie pour le récit.

 

 

Le saviez-vous ? Mireille Pluchard a reçu le Prix du Cabri d'Or 2021

pour l'ensemble de son œuvre.

 

 

Vous avez sans aucun doute un petit panel de relecteurs proches, en plus de votre éditeur. Comment arrivez-vous à la touche finale ?

Les relectures s'imposent tout au long du processus d'écriture. Il faut sans cesse se remettre dans le ressenti des personnes. Cela, c'est pour le fond.

Pour la forme, je m'impose une lecture à haute voix pour écouter la musicalité des phrases, la sonorité des notes.

L'éditeur n'intervient que pour les erreurs historiques, une faute de syntaxe, etc.

 

Bd mireille pluchard

 

Vous êtes prolifique, nul doute que vous êtes déjà en train de commencer un nouveau récit. De quel sujet avez-vous décidé de parler cette fois-ci et pourquoi ?

Actuellement, j'ai jeté mon dévolu sur une autre facette de l'industrialisation cévenole au 19e s, en particulier les aciéries et les forges de Tamaris.

Après avoir écrit sur le monde de la mine avec Le Puits Sans-Nom, un autre sur la construction de la ligne de chemin de fer, Les Chemins de promesse... un troisième s'imposait, qui faisait corps avec les deux précédents. Même période, même objectif, même combat ouvrier.

 

Aimeriez-vous ajouter un détail pour nos lecteurs ?

Il va sans dire que les thèmes de mes livres, outre qu'ils parlent et valorisent les Cévennes, ne sont que le décor de sagas familiales qui apportent humanité et tendresse, dans des mondes parfois rudes.

Au plaisir de vous retrouver au fil des pages de mes nouveaux romans avec mes lecteurs !

 

Remerciements à Mireille Pluchard pour sa collaboration à cet article.

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