L’herboristerie selon Sabrina Biscardi
UK - Installée avenue du Général Vincent, l’herboristerie éco-responsable de Sabrina Biscardi, se joint à merveille à l’offre commerciale de cette artère souvent oubliée, à tort, par les riverains.
Tout comme la boutique Séquence, le restaurant traiteur LOGGIA ou bien la boutique de décoration et galerie d’art La grange d’Uzès, l’herboristerie de Sabrina Biscardi tend à partager une passion.
Membre du National Institute of Medical Herbalists (NIMH) en Angleterre, Sabrina y fait découvrir avec enthousiasme son univers des plantes médicinales et des produits naturels, une porte ouverte sur le bien-être que nous vous invitons à explorer.
RENCONTRE
Sabrina Biscardi a un parcours hors du commun. Passionnée depuis toujours par le bien-être, elle a enrichi son approche de la santé grâce à ses nombreuses années à l’étranger, de la France à l’Italie, en passant par l’Angleterre, les Etats-Unis, les Caraïbes et l’Amérique du Sud. Chaque pays lui a apporté une perspective unique et son intérêt pour les méthodes de bien-être naturelles n'a cessé de croître.
« Les pratiques qui valorisent le respect du corps et de l’esprit, en lien avec la nature, m’ont poussée à reprendre mes études en herboristerie en Angleterre, où le métier est reconnu et bien encadré. Après 18 ans en tant qu’avocate en finance internationale, ce changement a été radical, mais tellement enrichissant ! Si ma premiere carrière m’a permis de mieux comprendre les environnements professionnels stressants et de voir comment ceux-ci pouvaient se révéler nocifs pour la santé et le bien-être, elle m’a aussi ouvert les yeux sur l’importance de trouver un équilibre plus authentique dans sa vie.»
L'histoire de l'herboriste : En Angleterre, la protection de la profession d'herbaliste remonte au roi Henry VIII (1491/1547), herbaliste averti, qui préparait et transformait lui-même les plantes en onguents, crèmes, baumes... Fervent défenseur des «herboristes botanistes », il décide de protéger le peuple par rapport aux nouveaux médecins, chirurgiens aux tarifs parfois onéreux tout en protégeant la connaissance de la botanique Il fonde ainsi la charte des herbalistes en 1543 (voir ci-dessous le lien de l'entretien de Sabrina Biscardi avec Althea Provence). En Angleterre, la National Association of Medical Herbalists (NAMH), fondée en 1864 devient quant à elle le National Medical Institute en 1954.
En France, si le métier d'herboriste est reconnu pour la première fois en France en janvier 1312, la corporation n'est cependant reconnue qu'à partir du 15e s. Alors que les premiers certificats d'herboriste sont délivrés par la faculté de médecine dès 1778, l'Ecole nationale d'herboristerie de Paris n'ouvre ses portes qu'en 1927 (wikipedia).
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« Le docteur Jean-Claude Lapraz travaille... au développement et à la promotion d'une véritable médecine de terrain qui prenne en compte l'individu dans sa globalité, dans une approche intégrative de la physiologie et de la biologie » (jean-claude-lapraz.fr)
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Un parcours en herboristerie approfondi
Une formation universitaire complète de 4 à 5 ans avec des stages en milieu clinique, un atout de taille pour sa nouvelle carrière. En complément, Sabrina suit pendant 8 ans une formation en médecine endobiogénique avec le Docteur Jean-Claude Lapraz, une approche de médecine intégrative française qui lui a permis d’aller plus loin dans sa compréhension des mécanismes du corps humain et de ses besoins ainsi que de l’apport de la phytothérapie pour soutenir l’équilibre de chacun.
« L’endobiogénie a été conceptualisée dans le courant des années 70 par le médecin et chercheur français Christian Duraffourd (1943-2017). Cette approche médicale propose une prise en charge globale et personnalisée du patient en s’appuyant sur l’étude du « terrain » spécifique à chacun et de ses mécanismes de régulation du système neuro-endocrinien » (institut-endobiogenie.fr/).
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Une herboristerie entre plantes médicinales et bien-être
Dans son herboristerie d'Uzès, Sabrina propose une gamme de produits soigneusement sélectionnés : plantes sèches pour tisanes, teintures, sirops, huiles essentielles, hydrolats, crèmes, baumes, compléments alimentaires, produits de la ruche et bien d’autres, pour une approche du bien-être à la fois naturelle et douce. « Pour moi, chaque personne est unique, chaque approche doit être personnalisée. C’est là que réside la richesse de l’herboristerie de comptoir. Mon rôle est d’écouter, de comprendre et de guider chacun vers ce qui lui convient le mieux, que ce soit pour soutenir des besoins spécifiques liés au bien-être physique ou émotionnel, ou lors de moments clés de la vie où l’on ressent le besoin de soutenir son terrain ».
En parallèle, Sabrina développe une gamme de produits Rituels et Cocooning : tisanes, parfums, bougies, encens et objets de décoration d'inspiration botanique, créant ainsi un pont entre le bien-être personnel et un cadre de vie plus harmonieux, intégrant la nature jusque dans les espaces intérieurs.
« Force est de constater que les plantes médicinales connaissent actuellement un regain d'intérêt. La demande des consommateurs en tisanes, huiles essentielles, compléments alimentaires à base de plantes est chaque jour de plus en plus grande » (Sénat.fr).
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Sabrina proposera aussi des ateliers d’herboristerie, invitant chacun à découvrir les bienfaits des plantes et à explorer une approche plus naturelle de la santé. Ces initiations, qu’elle espère inspirantes auront pour objectif d’inviter les personnes à entrevoir les bienfaits des plantes, à pénétrer un domaine fascinant et apprendre à considérer la santé sous un autre angle, plus naturel. « Si ce message passe, ma mission de transmission, un des rôles de l’herbaliste au sein de sa communauté, sera pleinement accomplie. »
« Les plantes sont également une source de débouchés importante pour notre agriculture. La France importe aujourd'hui 80 % des plantes médicinales ! Respectueuses de l'environnement, ces cultures représentent de plus en plus un attrait pour les jeunes agriculteurs. Les circuits courts sont par ailleurs favorisés » (Sénat.fr).
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Pourquoi venir en herboristerie ?
Pour une approche personnalisée du bien-être : Que ce soit pour se relaxer, soutenir ses défenses naturelles, ou autre chose, l’herboristerie propose des solutions adaptées à chacun.
Pour découvrir des rituels bien-être : L’herboristerie permet d'intégrer des rituels simples et naturels dans son quotidien, comme les tisanes ou les huiles essentielles, qui apportent un véritable moment de détente.
Pour un espace d’échange et d’écoute : Au-delà des produits, l’herboristerie est aussi un lieu de conseils où chaque visiteur bénéficie d’une écoute attentive pour répondre au mieux à ses besoins.
Pour en apprendre plus lors d'ateliers pratiques : Les ateliers de Sabrina seront une excellente occasion d’explorer l’univers de l’herboristerie, d’apprendre les vertus des plantes et de découvrir de nouvelles façons d’aborder sa santé naturellement.
La bonne adresse : Herboristerie Botanica 12 avenue Général Vincent, Uzès. Ouvert mardi, mercredi, vendredi et samedi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 19 h.
Tél : 04 66 22 13 99. Contact : info@herboristerie-botanica.fr. Retrouvez l’herboristerie sur Instagram.
Bon à savoir : * Sabrina Biscardi, d'origine franco-italienne, accueille ses visiteurs tant en français, anglais, espagnol qu'italien.
* Fondée en 2014, la FFEH (Fédération Française des Ecoles d'Herboristerie est une association militant pour la reconnaissance des métiers et de la formation des professionnels de l’herboristerie.
A regarder sur la chaîne Althea Provence, une chaîne strictement réservée aux plantes médicinales, l'entretien de Sabrina Biscardi de Christophe Bernard.