Balade matinale à Serviers
Visite de cette petite commune à 7 km d’Uzès, au départ de son église Saint Martin.
Une église à l'emplacement d'un sanctuaire gallo-romain
Bâtie aux abords d’une esplanade verdoyante et arborée, à l’emplacement d’un sanctuaire gallo-romain, les origines de Saint Martin remontent au 12e s. Détruite à maintes reprises, elle est reconstruite au début de 1662 avec des pierres provenant de la carrière de la Bouscarasse voisine.
Laissant Saint Martin derrière nous, on rejoint le chemin de Peyregouses en suivant la Montée du Village, et croisons des petites ruelles, comme celle des écoliers ou du four. Les puits, qui s’échelonnent sur la route, sont souvent liés à la légende de la Roumèque, une créature fantastique qui vit près des torrents et des puits.
Une forêt et le souvenir d'une ancienne poterie
Au bout de la rue, voici le chemin de Peyregouses, ou le chemin du bois, qui nous entraîne vers l’ancien chemin d’Aubussargues, dans une forêt aux généreuses frondaisons.
Les pans de roche sur le côté rappellent le travail des mines d’argile et le joli puits surmonté d’un chapiteau rond, ressemblant à un casque antique posé en pleine nature, l’ancienne poterie du Clos de Veyrun et les faïenciers Evesques, active de 1818 à 1912, aujourd’hui en ruine.
La première bifurcation que l’on croise sur le chemin, au niveau du Clos de Veyrun, sépare le chemin de randonnée. D’un côté, Arpaillargues à 7 km et Aubussargues à presque 5 km, de l’autre, Serviers et Le Serre, respectivement à 1,7 km et 0,4 km.
C’est celui de La Serre qui nous ramène vers Serviers, en prenant cette fois-ci le parcours des sources, qui domine le village.
Le parcours des sources
Depuis ce sentier long d’un peu plus d’1 km, on aperçoit le haut de la tour de l’horloge de Serviers, construite en 1848 et dont le campanile en fer forgé ressemble à celui de Saint Siffret, et Montaren, au loin.
Redescendant par les ruelles, on apprécie la déambulation entre les jardins en terrasse du village.
Un pont médiéval
En quittant Serviers pour reprendre la route de Montaren, on passe trois ponts. Le dernier pont, médiéval, dont les deux arches enjambent la rivière Les Seynes, date du 14e s.
Les cavaliers qui le traversèrent il y a peu lors du concours d’endurance des Haras d’Uzès n’ont guère eu le temps de l’apprécier à sa juste valeur. Modifié au cours des siècles, élargi au 18e s, le pont a aussi perdu ses « avant-becs et des arrières-becs sur le pilier central pour le protéger des crues des Seynes ».
Source : Documentation touristique Culture en Seynes