La mer de rochers, à Sauve

Grimper par le chemin caillouteux qui mène sur les hauteurs de Sauve à ce chaos minéral se révèle la promesse d’une belle randonnée nature de deux heures environ, si l'on fait un petit détour par l’aven, à deux pas.

En suivant le sentier indiqué par le balisage jaune laissé de ci de là, et qui évite de se perdre par les chemins qui se ramifient un peu partout, on découvre de nombreux panneaux didactiques comme Le pacte des loups.

La promenade, entre vues imprenables et sous-bois aux essences méditerranéennes, ne peut laisser indifférent.

On parcourt ainsi une boucle de droite à gauche, ou de gauche à droite, c’est selon, à la recherche des concrétions rocheuses, entre fissures, dénivelés, rochers acérés, blocs ressemblant à de gigantesques Moaï, et parfois une vue imprenable sur Sauve.

L’aven, que l’on rejoint bientôt, plonge dans les entrailles de la terre. Attention cependant, difficile d’en voir le fond car la végétation qui y a élue domicile le transforme en un lieu presque impénétrable.

Paradis des grimpeurs et autres spéléologues, l’aven réserve sans doute des surprises, réservés aux seuls connaisseurs.

Pour ce qui est du château de Roquevaire, aux puissants murs rappellant son passé médiéval, que l'on croise aussi au détour du sentier, il est comme accroché à la roche. Construit au 12^e s, on le longe à un certain point de la balade.

Redescendre à partir de cette boucle qui contourne le château est aussi sportif que la montée, gare aux glissades ! Pour se reposer un peu, il ne faut surtout pas hésiter à s'arrêter quelques minutes à l'espace consacré au dessin et présentée par le panneau Croquez Sauve, les clefs de la ville en dessin ! Une activité proposée par l'office de tourisme de la ville.