Le Cailar, capitale de la Petite Camargue
Entourée de manades, où les taureaux évoluent en toute liberté depuis le 19e s, la petite commune du Cailar est un reflet de la cohabitation entre les hommes, les taureaux et les chevaux camarguais.
Manades et course camarguaise
Pays des Costières, Le Cailar est « qualifié au début du 20e siècle de « la Mecque de la tauromachie camarguaise » par les manadiers et aujourd'hui de « capitale de la Petite Camargue »¹.
Visite guidée
Au gré de la promenade, on regarde les décorations des rues et des maisons qui reprennent souvent la croix de Camargue ou le profil taurin, tout en nous dirigeant vers la mairie, du 18e, qui occupe ce qui fut une caserne pour les troupes du roi lors de la lutte contre les Camisards.
Tout proche, la petite église romane de Saint Etienne, tout en charme discret, date du 11e s.
Continuant la promenade, on passe près du lavoir Bel-Air (19e s), puis de la tour de l’horloge (1902).
En revenant vers le parking, on longe les arènes (1905) avant d’arriver au site archéologique du Cailar, jouxtant le cimetière.
A savoir : Le Cailar vient du bas latin Castallare, camps fortifié.
A lire : L’encyclopédie de la Camargue, Edts Buchet Chastel
¹https://www.camargue.fr/villes-villages/le-cailar