Les ruches Amielh, à Tresques
UK - Reconversion réussie pour Catherine Amielh, qui s’est lancée dans l’apiculture en 2010.
Envie d’une balade sucrée en notre compagnie ? Suivez-nous du côté de Tresques pour en apprendre plus.
RENCONTRE SUCREE
Bonjour Catherine,
Bienvenue dans la rubrique Terroir du blog,
Racontez-nous votre parcours avant de vous consacrer à l’apiculture ?
Ma reconversion date de 2009, année de mon diplôme d’exploitant agricole. Installée depuis 2010, je dois ma passion pour les abeilles à un voisin qui, dans mon enfance, possédait des ruches.
Avant de me consacrer à l’apiculture, je travaillais comme technicien supérieur en recherche et développement chez Cisbio (Marcoule). Mais mon nom... me prédestinait à une nouvelle carrière ! Après avoir quitté mon poste, j’ai suivi une formation au CFAA de Rodilhan et auprès d’un apiculteur passionné et… passionnant, Michel Tardieu.
En tout et pour tout, une année totalement consacrée au monde des abeilles et un diplôme d’exploitant agricole option apiculture.
Petit à petit, j’ai créé mon entreprise, de ruche en ruche. Un nouveau projet professionnel demande toujours beaucoup d’implication personnelle, je me suis donc lancée dans cette aventure avec énergie et résolution.
Combien de ruches possédez-vous ?
Bon an mal an je possède une bonne centaine de ruches. Je travaille aussi parfois à en créer de nouvelles, en faisant un nouvel essaim. J'utilise la technique de la « remontée de couvain », ma préférée. Un mois après, les nouvelles reines sont nées, fécondées et commencent leurs pontes.
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Le saviez-vous ? Il faut 16 jours pour créer une reine, 21 jours pour un ouvrière et 24 jours pour un mâle.
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Pratiquez-vous la transhumance ?
Oui, bien évidemment, je fais voyager mes ruches de de ci de là selon les saisons : Cévennes, garrigue gardoise, du côté de Pont-Saint-Esprit aussi, pour le miel de lavande. Mes abeilles virevoltent également à la limite de la Drôme et de l'Isère, mais aussi en Haute-Loire et en Meurthe et Moselle, dans les prairies autour de Nancy. Cela ajoute à la variété de mes miels.
Quels miels et produits dérivez-vous proposez-vous ?
Pour le moment, j’ai du miel de lavande, fleurs, acacia, garrigue, châtaignier et d’arbousier et, certaines années, sapin et bruyère. Je propose aussi quelques spécialités, comme le miel safran, le miel amande et je décline mon offre avec du pain d’épice, du nougat, Médaille d’or au Militant du Goût 2021, du caramiel, prix Gard Gourmand et médaille de bronze. J’ai pour cela suivi une autre délicieuse formation, de transformation du sucre !
Et puis, bien que j’ai suivi une formation pour fabriquer du savon en 2021, j’ai préféré collaborer avec une savonnière artisanale de la région à qui je donne du miel et de la propolis. Une association aux mille senteurs.
Vifs remerciements à Catherine Amielh pour son accueil et saccollaboration à cet article.
La bonne adresse : 332 chemin de Bernon, 30330, Tresques. Contact : lesruchesamiel@gmail.com, Tél : 06 21 81 18 08.
Retrouvez Les ruches Amielh sur Facebook, sur les marchés de Bagnols le mercredi, de Laudun le dimanche matin et à l'Office de Tourisme Provence Occitane, La Cazerne, 70 boulevard Gaston Doumergue, à Pont-Saint-Esprit. A Connaux, au restaurant Le Bernon et à l'épicerie Chez la Mère Michel, à Uzès, à l'épicerie fine les Dandys Dodus.